Pour le climat, contre la pauvreté.

Conférence annuelle de la DDC et du SECO.

Genève, le 29.08.14

L’organe.
Martin Dahinder, directeur sortant du Département Développement et Coopération (DDC) termine la conférence par un court exposé dont presque tous les mots m’ont paru juste, malheureusement le tout dans une parfaite  pâleur politique. Est-ce pour des raisons d’équilibre que le programme du colloque offrait à l’économie une place égale à celle de la société civile ? Oui, il est nécessaire que l’économie soit partie de l’aide au développement mais, non, il ne faut pas croire que le but de l’une est le but de l’autre. Lucy est d’avis que c’est le manque de vision politique de tous ces gens qui est en cause. Je me demande s’il n’y a pas quelque chose à comprendre dans le fait que Martin Dahinder quitte le poste pour devenir embassadeur de Suisse aux USA et qu’il sera remplacé à la tête de la DDC par celui dont il reprendra la place. Voila qui fait penser au jeux des chaises musicales des directeurs et administrateurs des grandes banques et firmes Suisses.

La fonction.
Comment notre société peut-elle devenir durable  et comment surmonter la pauvreté ? Le premier panel du programme offrait une bonne synthèse illustrant  l’incompréhension des protagoniste et le déséquilibre de leurs forces. Pour Nick Beglinger de swisscleantech , le problème est technique; une bonne taxe sur l’émission de CO2 pourrait avoir le meilleur effet. Pour Renc Orlana, ambassadeur de Bolivie à l’ONU, le problème est bien plus complexe, il s’agit d’humanité et de politique. En famille, nous croyons que le second à plus juste que le premier et, suivant Piketty, nous savons qu’il faudrait commencer par limiter la disparité entre riches et pauvres, valoriser les personnes et leur travail, dévaloriser le capital.

On cherche urgemment des gens généreux, intelligent et large d’esprit. Dur, dur et dur!