Archives mensuelles : juin 2014

hominisation: à propos de la duplication de gènes

C’est Christine Clavien qui me dirige vers:http://evoanth.wordpress.com/2012/05/17/mutation-brain-evolve/

On sait l’importance de la duplication de gènes pour activer l’évolution. Ici, un candidat/participant intéressant à relever. Il s’agit du gène SRGAP2A que l’on retrouve chez tous les grands singes. La protéine a à faire avec la croissance des dendrites de neurones et leur mobilité. Dans la lignée humaine le gène a subit 3 évènement de duplications, évalués ainsi: « 3.4 million years ago for the first duplication, from SRGAP2A to B. Then 2.4 million years ago B duplicated into C and only 1 million years ago B also became D ». Il est confirmé que ces duplications ont eu lieu avant la séparation d’avec les Neanderthal et Denisovan. 

3.4 million years ago for the first duplication, from SRGAP2A to B. Then 2.4 million years ago B duplicated into C and only 1 million years ago B also became D ».

Noire psychanalyse

Le livre noir de la psychanalyse. Vivre, penser et aller mieux sans Freud.

Meyer, C., Ed. (2010) 10/18, Les Arènes.

 

Je connaissais le thème depuis le cours de Michel Onfray présenté en une 20aines de podcasts vers 2011. Le présent livre en est sans doute la source principale.

 

La description est fracassante. Freud et sa clique sont au même niveau qu’un gourou dans sa secte. Il y avait, vers la fin du 19e, quelques bonnes idées qui circulaient. A. Forel y contribuait. Freud survient comme Staline s’appropriant la révolution marxiste, ou comme un gourou indo-américain prenant le contrôle d’une secte libertaire. Chez Freud tout est faux, triché et construit pour sa convenance du moment et avec les conséquences dramatiques que l’on sait pour les patients, pour la psychologie et pour les sciences humaines en général. J’avais déjà mes très mauvaises idées à propos de Bettelheime, mais j’apprends ici qu’il était aussi opportuniste et menteur que le maitre auquel il se rapportait.

Il faut déjà être bien préparé pour pouvoir admettre que ce livre montre la réalité – je l’étais –, mais il soulève une bien triste question : comment une telle catastrophe culturelle fut-elle possible? Il appelle aussi une autre question : une chose comme cela est-elle encore possible? Probablement oui, hélas !

Happiness

Layard, R. (2005). Happiness. Lesson from a new science. London, Penguin Books.

A breathtaking interdisciplinary journey into the causes and  consequences of happiness written by an economist with a fervent dedication to using scientific data for the public good. From neuroscience to economics, Lord Layard shows us the landscape of this science and why happiness should be taken seriously . 

Tout est tellement clair et convainquant qu’il doit y avoir un bug, ou alors, s’il n’y en a pas, quelle est la recette?

Eh bien oui, il y a une recette, elle est toute simple: partir de la réalité la plus solide et l’affiner « evidence based ».  L’auteur considère d’abord les émotions et les sentiments que nous connaissons le mieux et les analyse sur la base de données vastement multidisciplinaire. Ma surprise devant la force et la pertinence du résultat s’explique peut-être par le fait que nous sommes tellement habitués à laisser perdre les analyses objectives dans les élucubrations de nos confuses images mentales.

La leçon vaut bien deux fromages: la happiness et la recette.