Jeudi 8.11, au groupe Ludo, Jacques Ehrenfreund, prof. de judaïsme à l’UNIL, nous parle de son sujet; 1h + >1h de discussion.
Il constate que l’antisémitisme existe depuis toujours et s’aggrave actuellement. Il l’explique par le fait que les Chrétiens (et les musulmans) ont besoin de Juifs pour valider la liberté de choisir ou non la Nouvelle Alliance. C’est ainsi que seul avec les chinois, les juifs perdurent comme peuple depuis plus de 2000 ans.
François Rothen s’attriste que le pauvre Conférencier ait à se battre contre tous. Pourtant, à voir l’antisémitisme comme un besoin des autres monothéistes sans considérer que les juifs sont aussi de la partie, appelle une réponse. Le point de vu est d’autant plus bizarre que le conférencier nous expliquait que l’étude des textes que pratiquent assidument les juifs vise à comprendre le monde présent en terme de sanction de l’action passée.
Archives mensuelles : décembre 2014
Vers Romanshorn avec Laurée, vendredi 14.11.14.
Epalinges – Monpreveyres: encore une bonne occasion de faire le point.
Pour moi, la vie est magnifique, tout est parfait!
Il y a néanmoins un problème et une inconnue.
– Comment ne pas charger la barque de tant de choses souhaitables que la vie en devient stressante?
– Quand et comment est-ce que ça finira? C’est une inconnue, pas un problème mais un appel à bien vivre, maintenant.
Quelle éducation ?
Steven Ayrton m’envoie un article de « The New York Review » à méditer (20.11.2014, p. 25-27).
D. Ravitch. The myth of chinese super schools. À propos du livre de Yong Zhao, Jossey-Bass ed. « Who’s is afraid of the Big Bad Dragon ? Why China has the best and the worst education system in the world ». Zhao, chinois de naissance et d’éducation, est prof à l’Uni d’Oregon
Les Américains sont très mauvais dans PISA – la classification des performances des écoliers par pays ou régions. Les Chinois sont les meilleurs. Réponse des administrations US : plus de tests, plus de pression, plus de matière testable à apprendre très vite.
Notons que ce n’est pas seulement la réponse US, c’est tout le système du monde qui dérape. Tester, évaluer, performer, ingérer… on en nourrirait sans relâche les chèvres les brebis et les vaches, afin qu’au lieu de lait elles crachent, de l’or! (Gilles)
Analyse de Zhao : Le système chinois continue la tradition du keju (le système confucéen pour la sélection des fonctionnaires de l’État) basé sur l’apprentissage intensif par cœur sacrifiant toute créativité, pensée originale et individualisme. Les écoles chinoises et les universités ont adapté cette philosophie à notre temps de la manière la plus brutale. « Personne n’a la plus petite chance de recevoir un prix Nobel après avoir passé 12 ans d’éducation chinoise, même affinée dans une université étrangère, apportant ainsi la preuve de la capacité de l’éducation chinoise à détruire la créativité au nom de la société ». J’ai expérimenté cela avec «mes» Chinoises. Comme on le voit, les résultats sont bons pour rattraper le retard. Le système n’ouvrira pas la voie au leadeurship intellectuel et au développement à long terme.
Et chez nous, pour ceux qui craignent d’être dépassés par la Chine, quelle solution ? Éviter de faire comme eux.
Comme pour la contribution d’hier et d’avant-hier au blog, la conclusion se répète : c’est de l’intelligence dont nous avons besoin.
GOF, pourquoi des virus plus dangereux ?
GOF, gain-of-function-research, vise à explorer comment des organismes pathogènes pourraient devenir plus dangereux encore. Cette recherche pourrait être utile; elle pourrait aussi être dangereuse. Le débat est ouvert. Le point avec un article pour la lettre No. 23 du GIPRI.
Continuer la lecture de GOF, pourquoi des virus plus dangereux ?
Le spectacle est dommageable pour la science.
Jacques Diezi nous a fait remarquer la page indisciplinée de Pius Knüser dans la revue du Fonds National. J’ai bien aimé et le commentaire de Gilles apporte un très bon complément. L’article qu’il cite est un must pour nous de Π (http://bmj.co/1xX00CM). Continuer la lecture de Le spectacle est dommageable pour la science.