Le monde vit un temps de violence et de guerre qui s’est singulièrement amplifié depuis la tentative russe d’envahir l’Ukraine le 24 février 2022. Depuis 2023, les attaques d’Israël contre Gaza sont devenues presque quotidiennes, peut-être motivées par l’ambition du gouvernement Netanyahou de s’approprier cette zone. Depuis peu, explose (au sens propre aussi) le vieux cauchemar israélien de l’éventuel développement de l’arme nucléaire par l’Iran. Tout cela fait beaucoup de violence, de guerres et de malheurs.
Cela me conduit à penser au Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA, https://gssa.ch) dont la philosophie et l’action est basée sur l’idée que la violence et la guerre sont contre-productives. Malheureusement, la majorité des gens de nos pays en sont bien loin. Très vite, ils fortifient leur pensée belliqueuse en revenant à l’argument de l’histoire, en particulier à la « glorieuse » destruction du nazisme. Oh, je ne vais pas les contredire, mais je relativise. Faut-il mettre la Guerre en Ukraine dans le même sac ? Je n’en suis pas certain. Par contre, je suis persuadé que la guerre qu’Israël mène contre l’Iran est une erreur. Ses racines sont vieilles. Ce n’est pas une raison pour persévérer.
Que puis-je faire ? Je ne suis pas en mesure d’aller au Caire pour dire haut et fort que la situation à Gaza est insupportable, mais je me range du côté de ceux qui l’on fait… en payant quelques petits sous !
Courage, on ne lâche pas.