Le faux problème du manque d’énergie en Suisse

Le conseiller fédéral Albert Rösti, directeur du DETEC, se dit inquiet du présumé manque d’énergie que le futur nous promet. Il a tort. Voilà pourquoi.

Chaque année, la Suisse consomme environ 60 TWh d’électricité. Un tiers de cette énergie entre ou sort temporairement par nos frontières. Les sources se répartissent approximativement de la manière suivante. L’hydroélectricité apporte 58%, le nucléaire 29%, le photovoltaïque 8%, et la combustion des hydrocarbures apporte environ 5% (sans compter les chaudières domestiques). L’énergie éolienne est à peu près négligeable. 
Pour l’avenir, deux concepts peuvent être considérés.
– La voie verte exige la sortie du nucléaire et des chauffages. Il faut pourtant tenir compte du fait que le remplacement du chauffage thermique et la transition vers les voitures électriques prendront du temps.
– La voie technologique demande de nouvelles centrales nucléaires et des centrales thermiques.

Bien sûr, la parcimonie doit être un fondement de notre société, mais, pour ce qui concerne l’énergie, l’électricité est le meilleur vecteur et sa source idéale est le photovoltaïque dont nous pouvons disposer sans limites à bon marché. La seule complication est que le soleil brille le jour, mais pas la nuit. Heureusement, l’hydroélectrique n’a pas cette limitation. Pour le reste, le stockage ferait facilement l’affaire. En fait, la capacité existe presque déjà. Par exemple, la batterie d’une voiture électrique suffirait à couvrir les besoins d’un ménage. Leur emploi se démocratise et leur coût s’effondre.  Au conseil fédéral d’apporter un cadre législatif favorable et à chacun d’y mettre un peu du sien.

En bon scientifique, mon ami Urs Ruegg  a rédigé deux textes explicatifs. Ils sont en allemand. Je les envoie volontiers à ceux qui en feront la demande.


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