180 pays ont conclu en août, à Genève, les négociations pour venir à bout de la pollution par le plastique que le monde produit au rythme croissant de 400 millions de tonnes par année. Ils se sont mis d’accord de favoriser le recyclage et brûler le reste. Quant à agir en amont en réduisant la production, oh que nenni. Toucher aux affaires des producteurs serait contre la liberté de commerce. Résultat : pas de résultat ! Comme d’habitude, entre le fric et la protection de la planète, c’est le premier qui gagne. J’enrage !

Nature 646, 30.09.25, 1025 et 1038.


Une réponse à “Plastiques”

  1. Avatar de Michel Stevens
    Michel Stevens

    Ce n’est que chez Euclide que la ligne droite constitue le chemin le plus court vers le but à atteindre. Partout ailleurs le succès est le plus souvent facilité grâce au détour par un soutien inattendu et souvent précieux.
    Plastiques, mais aussi gaz à effet de serre, atteintes à la biodiversité, guerres, despotisme, … Peut-être devrions nous prendre du recul par rapport à chacun de ces problèmes pris séparément et se poser la question suivante : ces grands problèmes qui accablent nos contemporains auraient-ils – mais oui, pourquoi pas ? – une origine commune ? Laquelle ? Mais tout simplement la compétition et les rivalités qui caractérisent les relations internationales, c’est-à-dire au fond l’absence de réelle gouvernance planétaire.
    C’est animé par cette conviction que j’ai publié conjointement avec le philosophe Bernard Stevens, un plaidoyer en sa faveur : “Changement climatique et relations internationales. Qui évitera au monde de sombrer ? “ ( https://pul.uclouvain.be/book/?gcoi=29303100712870 )

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